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Rafaela Saez, aka Rafaela-Rafaela, je suis artiste peintre.

En préparation actuellement d'une exposition sur le thème « Végétation dans l'espace et couleurs marines », qui sera présentée à Paris cette année. Cette thématique s’est imposée à moi pour plusieurs raisons.

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Mon point de départ a été d’explorer la représentation des végétaux, saisis directement en extérieur, en installant ma toile devant les modèles et en m’inspirant de la luminosité ambiante. Cet amour de la nature, le besoin d'être en contact direct avec elle, a galvanisé ma créativité et l’a entrainé progressivement vers la représentation d'un mode végétal imaginaire très personnel. Comme si la difficulté même de rentrer en contact direct avec les plantes ou fleurs avait favorisé mon éclosion intérieure.

L’envie d'inventer des végétaux m’est essentiellement venue du cadre citadin qui m’éprouve au quotidien par ses lacunes florales… Je compose sur les toiles avec des bribes de la nature qui m’habite, pour palier à l’absence d’inspiration extérieure forte. De plus en plus librement, j’aime peindre les végétaux car les formes me viennent spontanément. Une feuille en amène une autre, inspire une autre forme. Cela se joue à l'infini, et les sujets libérés finissent par sembler flotter dans l’espace. 

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Les couleurs marines viennent quant à elles de mon attrait de toujours pour les bords de mer, où je prends plaisir à me promener, attirée par les palettes multiples de couleurs changeantes. Chaque tonalité faisant poindre en moi une émotion, qui parfois me submerge. Au travers du prisme de mon regard de plasticienne, les nuances marines, revêtent un large éventail de caractères. La mer sensuelle, violente, brouillante... ou apaisée. Ma peinture ne reflète pas quelque chose de statique, c’est une œuvre en mouvement, en perpétuel renouvellement. Je cherche sans cesse à créer de la profondeur et de la lumière, en harmonie.

 

L’école de mon style s’inspire d’exemples historiques, telles les oeuvres d’Amadeo Roca, un amant de Leonard da Vinci très exigeant sur les résultats enveloppants d’un dessin sensible. Mais c’est empiriquement aux Beaux-Arts de Bruxelles que mon travail de peintre a débuté. Au contact de Luc Mondri et Aldo Turin, j’ai appris à faire et défaire, j’ai été initiée aux transparences, d’où découle mon envie de représenter par moment les différents plans d’un même végétal. L'animation en médiation artistique que j’ai étudié dans le cadre d’un cursus officiel, m’a ensuite amené à découvrir l’exigence de la matière.

Picturalement parlant, j’ai le sentiment que le déclic s’est fait lors d’une exposition sur les montagnes célestes de Chine au Grand Palais de Paris en 2004, où le dessin étant rendu vivant par une réflexion et une méditation autour de la nature. Mais la découverte de Séraphine de Senlis a été tout aussi déterminante… Ses fleurs inventées ont une vie ! En parallèle, je découvrais Simon Hantai pour qui le « trop dire » devient harmonieux et possible. Ensuite intervient l’oeuvre de Jean-Jacques Pigeon dont m’avait parlé un ami, et qui lui parle de végétaux flottants. J’aime la démarche de ce peintre car il rejoint mon propre rapport à l’espace. En associant des plans successifs qui mobilisent le regard, je cherche à donner au spectateur l'envie d'explorer, sans le guider vers une piste unique.

Ce monde des végétaux ne me quitte pas depuis des années et ne cesse d’inspirer non seulement mes toiles, mais également les luminaires que je crée à partir de divers matériaux, comme du papier mâché, des branches d’arbres… Et qui prolongent ma création, cette fois ci en trois dimensions.

En savoir plus sur Rafaela-Rafaela.

Biographie à lire > ici <

English version / Rafaela Saez, aka Rafaela-Rafaela, I am a painter. Currently preparing an exhibition on the theme "Vegetation in space and marine colors", which will be presented in Paris this year. i'm deeply interested by this theme for several reasons.

My starting point was to explore the representation of plants, seized directly outdoors, by installing my canvas in front of the models and taking inspiration from the ambient light. This love of nature, the need to be in direct contact with it, galvanized my creativity and gradually led me to very personal imaginary plant representations. As if the difficulty of coming in direct contact with the plants or flowers had favored my inner hatching. The desire to invent plants has essentially come to me from the urban setting which I feel daily about its floral flaws ... I compose on canvas with bits of nature that inhabits me, to overcome the lack of strong external inspiration. More and more freely, I like to paint plants because shapes come to me spontaneously. One leaf brings another, inspires another form. This is played out ad infinitum, and the released subjects eventually seem to float in space. The marine colors come from my usual attraction for the seaside, where I like to walk, attracted by the multiple palette of changing colors. Each tone makes emerge an vibration, which sometimes overwhelms me. Through the prism of my visual artist's eye, the marine nuances, take on a wide range of characters. The sensual sea, the violent, confusing ... or soothed one. My painting does not reflect anything static, it is a work in movement, in perpetual renewal. I constantly seek to create depth and light, in harmony.

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The school of my style is inspired by historical examples, such as Amadeo Roca work, a lover of Leonard da Vinci very demanding on the results enveloping a sensitive drawing. But it is empirically at the Beaux-Arts in Brussels that my work as a painter began. In contact with Luc Mondri and Aldo Turin, I learned how to do and undo, I was initiated to transparency, from which stems my desire to represent at times the different shots of the same plant. The animation in artistic mediation that I studied as part of an official curriculum, then led me to discover the requirement of the material. Picturally, I feel that the click was made during an exhibition on the celestial mountains of China at the Grand Palais of Paris in 2004, where the drawings were made alive by a reflection and meditation around nature . But the discovery of Séraphine de Senlis was just as decisive ... Her invented flowers have a life! In parallel, I discovered Simon Hantai for whom the "saying too much" becomes harmonious and possible. Then comes the work of Jean-Jacques Pigeon, a friend told me about his floating plants. I like the approach of this painter because it joins my own relationship to space. By associating successive shots that mobilize the eye, I try to give the viewer the desire to explore, without guiding him to a single track. This world of plants has not left me for years and continues to inspire not only my paintings, but also the lighting that I create from various materials, such as paper mache, tree branches ... And that extend my creation, this time in three dimensions.

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